Le cancer du col de l’utérus touche chaque année près de 3 000 femmes en France, mais il peut être évitable grâce à la prévention et au dépistage. En cette Journée mondiale contre le cancer, découvrez comment les mutuelles peuvent jouer un rôle clé pour accompagner les femmes dans ce combat. Avec des solutions innovantes comme le service 24/7 de Medaviz et son partenariat avec Dépist&vous, chaque femme peut bénéficier d’un accompagnement personnalisé, pour faire du dépistage un réflexe accessible à toutes.
Si toutes les femmes réalisaient des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus conformément aux recommandations, il serait quasiment possible d’éliminer les décès liés à ce cancer !
Le 4 février marque la Journée mondiale contre le cancer, un moment clé pour sensibiliser et agir. Le cancer du col de l’utérus touche chaque année environ 3 000 femmes en France, causant près de 1 000 décès. Pourtant, il est évitable grâce à la prévention et au dépistage. Investir dans des actions de prévention en offrant des services accessibles et innovants pour accompagner les assurées peut faire une différence majeure.
En savoir plus sur nos programmes de prévention sur mesure.
Les mesures de prévention
La vaccination contre les HPV
Le papillomavirus humain (HPV) est la cause principale du cancer du col de l’utérus. Depuis 2007, le vaccin contre le HPV a démontré son efficacité, réduisant jusqu’à 96% les infections à risque :
- Le vaccin est recommandé pour toutes les jeunes filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans.
- Il est d’autant plus efficace avant les premiers rapports sexuels.
- Il protège contre les infections dues aux HPV de type 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58, qui sont en cause dans 90 % des cancers du col de l’utérus.
- En réduisant la circulation des virus, il est possible de limiter l’apparition des lésions précancéreuses.
Le dépistage régulier
Dans 10 % des cas d’infection, le virus HPV persiste et peut alors provoquer des modifications du col de l’utérus, appelées des « lésions précancéreuses », susceptibles d’évoluer vers un cancer. Le frottis cervico-utérin est une méthode simple, mais cruciale, pour détecter la présence du virus et les lésions précoces :
- Les recommandations de la HAS préconisent un dépistage tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans.
- Tous les gynécologues, et de nombreuses sages-femmes, sont compétents pour réaliser un frottis cervico-utérin.
- Les femmes qui bénéficient d’un dépistage organisé ont 80 % de chances en plus de détecter le cancer à un stade précoce.
- Dans le cadre de ce programme, l’analyse de l’examen cytologique et du test HPV réalisés lors du frottis de dépistage sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
Prévention du cancer colorectal : quel rôle pour les mutuelles ?
La sensibilisation des femmes
Le manque d’information est un frein majeur à la prévention, puisque 40% des femmes ne réalisent pas les tests de dépistage, souvent par méconnaissance ou par crainte.
Le rôle clé des mutuelles
Les programmes de dépistage organisés
Les mutuelles jouent un rôle essentiel pour proposer des programmes de dépistage accessibles à toutes les femmes. Ces initiatives sont particulièrement efficaces pour augmenter les taux de participation et contribuer directement à la détection précoce.
Le remboursement des vaccins et des dépistages
Le prélèvement cervico-utérin est pris en charge à 70 % par l’Assurance Maladie, avec le reste est couvert par les mutuelles. De même, le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) est remboursé à hauteur de 65 % par l’Assurance Maladie, le complément étant assuré par les organismes complémentaires.
Les campagnes de sensibilisation et d’information
Les mutuelles peuvent organiser des événements locaux pour informer sur les risques liés au papillomavirus, distribuer des brochures éducatives, diffuser des vidéos explicatives, ou encore proposer des webinars accessibles à tous. Ces efforts permettent de lever les freins liés au manque de connaissances et de promouvoir une prise en charge préventive efficace auprès des assurées.
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Les bénéfices pour les assurées
La réduction des risques de cancer
Investir dans la prévention réduit considérablement le risque de développer un cancer. Les femmes vaccinées et dépistées tôt ont une espérance de vie largement augmentée. Grâce à la détection précoce, il est possible de diminuer l’incidence des formes graves et de réduire les coûts associés aux traitements longs et invasifs.
L’amélioration de la qualité de vie
La détection précoce permet d’éviter les interventions médicales complexes et les hospitalisations prolongées. Une prise en charge rapide limite les impacts psychologiques et physiques liés au cancer en permettant aux femmes de retrouver une vie normale plus rapidement.
L’accès facilité aux soins préventifs
Grâce aux mutuelles, les freins financiers sont allégés. Les femmes ont ainsi plus facilement accès au vaccin et au dépistage, indépendamment de leur situation économique. Permettre l’égalité d’accès à la prévention est essentielle pour protéger la santé de chaque femme.
Complémentaires santé et innovation en prévention : des solutions innovantes pour lever les freins
Le service 24/7 pour échanger avec un professionnel de santé qualifié
Avec notre service Medaviz 24/7, les adhérentes peuvent discuter avec un médecin, un gynécologue ou une sage-femme quand elles veulent. Qu’il s’agisse de renseignements concernant le test de dépistage, des symptômes ou même la vaccination pour leurs enfants, nos professionnels sont disponibles pour leur répondre et les orienter.
Le partenariat Medaviz et Dépist&vous
Grâce à une interface simplifiée, les adhérents peuvent se connecter à Dépist&vous sans créer de compte supplémentaire. Ils remplissent ensuite un questionnaire pour évaluer leur profil de risque :
- En cas de profil à faible risque : des informations préventives personnalisées leur sont transmises.
- Pour un profil à moyen ou haut risque : les patientes sont orientées vers une consultation pour revoir les facteurs de risque et orienter le cas échéant.
Psychiatre-addictologue, diplômée en victimologie. Après des études à l’université de Besançon, Claire se passionne pour les nouvelles technologies et se lance dans la télémédecine et le journalisme médical en 2015. Elle collabore avec Medaviz depuis ses premiers pas.
Vous pouvez retrouver la déclaration des liens d’intérêts de l’auteur du texte ici.