Les complémentaires santé ont un vrai rôle à jouer au-delà du “simple” remboursement. Mais les services qu’elles proposent souffrent souvent de l’image du porte-clé : c’est l’un des risques avec l’inclusion ! Le service est accessible à l’ensemble des adhérents, mais ils n’en ont pas forcément connaissance car il est perdu au milieu d’un catalogue de garanties diverses et variées.
Au cours de nos échanges avec les acteurs du secteur, nous avons parfois eu la surprise de découvrir des usages de téléconsultation très divers, avec un rapport allant de 1 à 12. Cette différence marquée va dépendre du choix de la complémentaire : décide-t-elle de se saisir de la téléconsultation comme un service important de son offre, ou choisit-elle de la faire figurer en simple affichage, sans effort de communication ou valorisation ?
La téléconsultation médicale n’est plus un service optionnel pour les mutuelles
Un acteur clé du secteur, la Mutuelle Ociane Matmut, a décidé de développer une vraie stratégie autour de ses services. Cette stratégie est payante, avec une hausse de la base d’adhérents santé de +30 % entre janvier 2018 et janvier 2022. Protégeant 4,1 millions de sociétaires tous produits confondus, le Groupe Matmut est engagé dans la transformation digitale, avec notamment une modernisation de son offre d’assurance santé.
Stéphane Hasselot, Directeur Général de la Mutuelle Ociane Matmut, a pris le temps de répondre à nos questions :
– Quelle est la stratégie globale de la Mutuelle Ociane Matmut autour des services ?
– Pourquoi avoir diversifié votre offre avec l’e-santé ?
– Quel a été l’impact du service auprès des bénéficiaires ?
– Les mutuelles deviennent-elles des acteurs du soin à part entière ?
Pour connaitre ses réponses, téléchargez le livre blanc !
Directrice communication et affaires publiques & entraîneur sportif. Après un Master II en Géopolitique des enjeux frontaliers, Emilie oriente son parcours vers la communication institutionnelle et le marketing. Experte en stratégie et gestion de crises, elle rejoint Medaviz en 2019.