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Guillaume Lesdos, Co-fondateur de Medaviz interviewé sur BFMBusiness

Ce soir, Guillaume LESDOS était l’invité de François Sorel dans l’émission Tech&Co de BFMBusiness. Morceaux choisis. 

François Sorel : Vous êtes un acteur majeur de la télémédecine, vous avez levé 6 millions d’euros en 2020, que faites-vous dans le monde de la télémédecine ? 

Guillaume Lesdos : Medaviz, depuis 2014, intervient sur le marché de la télémédecine, pour fluidifier les parcours de soins. Nous proposons des outils faits par des professionnels de santé, pour les professionnels de santé et nous militons pour que la médecine se développe avec un ancrage territorial fort.

François Sorel : Est-ce que la téléconsultation, c’est votre domaine ? 

Guillaume Lesdos : Oui, nous avons eu une multiplication par 35 du nombre d’actes pour finir a plus de 400 000 en 2020, réalisés par près de 9000 médecins, dans 50 spécialités différentes.

François Sorel : Vous accompagnez 70 Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, que l’on appelle les CPTS ? 

Guillaume Lesdos : Ce sont les cantons de santé, dans lesquels les professionnels de santé s’organisent pour répondre via la technologie aux besoins de la population. En fonction de l’aisance technologique des populations, on voit se développer sur les territoires ce que l’on appelle la téléconsultation assistée par un professionnel de santé. Et ce qui est intéressant dans la télémédecine, c’est que l’on garde la relation patient-médecin.

François Sorel : La télémédecine ne règle pas tous les problèmes ?

Guillaume Lesdos : Naturellement. Chez Medaviz, on pense qu’il y a 10 à 20 % des consultations qui peuvent être remplacées par la télémédecine. C’est complémentaire.

François Sorel : La crise du Covid a tout changé ?

Guillaume Lesdos : On a fait une très belle année 2020. On a réalisé une levée de fonds pour asseoir notre légitimité et on a embauché 25 personnes et on va en embaucher 30 en 2021 pour accompagner la croissance du secteur. On espère consolider le marché pour que des géants français émergent. Les 18 prochains mois vont être clés dans la construction de ce marché, qui attire énormément les acteurs étrangers.

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