C’est un fait difficilement acceptable et pourtant réel chez vos bénéficiaires : une part importante de ceux que vous avez mis une énergie considérable à convaincre, seraient bien à mal de citer le nom de leur complémentaire. Et pour ceux qui sortiraient avec succès de cet exercice, combien pourraient expliquer la logique d’articulation de votre service avec ceux de l’Assurance Maladie ? Et combien pourraient encore expliquer le point de différenciation déterminant qui les ont amenés à souscrire chez vous plutôt que chez votre concurrent ?
Le réflexe de communauté ou le sentiment d’appartenance est probablement une des faiblesses du paysage français de la complémentaire santé. Puissant levier dans d’autres secteurs (puissance de marque, engagement irrépressible de consommateurs envers leurs fournisseurs bien au-delà du produit ou du service consommé), il fait encore largement défaut aux mutuelles et assureurs, coincés entre mal nécessaire et commodité sans couleur ni différence d’un organisme à l’autre.
Les nouveaux acteurs de l’insurtech l’ont bien compris et mettent le paquet pour valoriser les services ailleurs qualifiés d’annexes, gamifier les interactions et créer une véritable expérience inclusive.
Les acteurs de la prise de rendez-vous en ligne n’ont guère à proposer à votre adhérente qu’un rendez-vous dans 3 jours ou 3 semaines, alors que la cystite qu’elle soupçonne nécessite une action dans les premières heures de symptômes ? Qu’à cela ne tienne : vous êtes là pour la tirer de ce mauvais pas et l’accompagner au bon moment.
Directrice Générale de Medaviz. Après ses études en école de commerce, Stéphanie s’envole pour la Californie puis revient à Paris en tant que responsable marketing B2B. Elle décide ensuite de se lancer dans l’aventure Medaviz avec son frère Guillaume.