Chaque année, le mois d’octobre revêt une teinte rose pour sensibiliser au cancer du sein, la maladie la plus fréquente chez les femmes à travers le monde. Cette campagne, connue sous le nom d’Octobre Rose, vise à informer, éduquer et récolter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein.
À mesure que la technologie évolue, l’arsenal pour combattre cette maladie dévastatrice s’élargit. Medaviz vous informe sur les outils digitaux incontournables à connaître.
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1. La mammographie numérique pour un diagnostic précoce
La mammographie numérique est devenue un pilier essentiel du dépistage précoce du cancer du sein. Comparée à la mammographie traditionnelle, elle a introduit un niveau inédit de précision dans la visualisation des tissus mammaires, ouvrant la voie à une détection plus précoce et précise.
En plus du stockage virtuel sécurisé, elle facilite la comparaison des images au fil du temps, ainsi que la collaboration entre les professionnels de santé.
Plus récemment, l’intelligence artificielle est venue en complément, comme véritable partenaire pour le radiologue afin d’améliorer toujours plus la précision et la rapidité du diagnostic.
2. Les apps mobiles et chatbots pour la prévention et l’accompagnement
Les applications mobiles offrent une multitude d’outils à portée de main qui agissent comme des compagnons précieux. En accédant à des connaissances médicales actualisées, en comprenant les options qui s’offrent à elles et en discutant avec des contenus interactifs, elles améliorent l’engagement actif dans les décisions relatives à la santé de la patiente.
Parmi les outils les plus connus :
– “Keep A Breast” est une application mobile gratuite qui permet de mieux détecter le cancer du sein en aidant les femmes à adopter les premiers gestes de prévention comme l’autopalpation de la poitrine, avec des rappels mensuels et des conseils.
– « Mon carnet de route » est une application qui accompagne les femmes atteintes d’un cancer du sein qui peuvent y trouver des conseils pour se relaxer, cuisiner, diminuer leur anxiété ou mieux s’organiser vis-à-vis des soins.
– « Vik Sein » est un chatbot qui aborde de nombreux thèmes comme les traitements, les effets indésirables, la maladie, mais aussi le bien-être, le sport ou les soins de support. Il permet aussi d’accéder à une fonctionnalité témoignage pour partager son expérience et se sentir moins seule face à la maladie.
3. La téléconsultation pour le suivi post-thérapeutique
L’intégration de la télémédecine a transformé le suivi post-thérapeutique du cancer du sein. Grâce aux téléconsultations, les patientes peuvent rester en contact avec leurs professionnels de santé sans contraintes géographiques. De plus, la technologie numérique facilite le partage de données, la surveillance régulière et l’adaptation proactive des traitements.
Une plateforme de téléconsultation médicale comme Medaviz offre ainsi la possibilité d’améliorer la continuité des soins et les échanges grâce à un accès renforcé, quel que soit le lieu d’habitation de la patiente.
4. Le télésoin pour une prise en charge personnalisée à distance
Qu’il s’agisse de diététiciens, d’infirmiers, de masseurs kinésithérapeutes ou de pharmaciens, 18 professions de santé sont autorisées à pratiquer le télésoin. Tout ce qui ne nécessite pas un contact direct et/ou un équipement spécifique auprès de la patiente peut ainsi être réalisé par vidéotransmission, par exemple :
– Un pharmacien pourra aider la patiente sur son traitement médicamenteux.
– Un infirmier pourra discuter avec elle de son état général, rechercher des signes d’aggravation des symptômes et surveiller ses constantes par exemple.
– Un masseur kinésithérapeute pourra lui proposer des séances d’exercices de rééducation pour bouger, se déplacer et adapter ses habitudes, en particulier chez les patientes résidentes dans des zones rurales ou isolées.
En savoir plus :
Application Keep A Breast : https://keepabreasteurope.fr/
Application « Mon Carnet de Route » : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.viatris.MonCarnet&hl=fr&gl=US
Psychiatre-addictologue, diplômée en victimologie. Après des études à l’université de Besançon, Claire se passionne pour les nouvelles technologies et se lance dans la télémédecine et le journalisme médical en 2015. Elle collabore avec Medaviz depuis ses premiers pas.
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