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Bonne pratique numéro 4 : Prendre en charge intégralement les outils numériques

Il est essentiel de rassurer les professionnels de santé concernant la prise en charge financière des outils de régulation des soins non programmés par l’ACI. Certains éditeurs ont même intégré des modalités de facturation au territoire pour le territoire, plutôt qu’aux praticiens pour le territoire. Ainsi, le projet n’entraîne aucune dépense pour les professionnels de santé et leur donne accès à un outil généralement utilisable dans leur exercice individuel (comme la téléconsultation par exemple, incluse et disponible via l’outil d’orchestration du territoire).

 

Et pour faciliter plus encore l’adhésion de tous au projet, il apparaît nécessaire de centraliser cet achat plutôt que de multiplier les initiatives, le choix de l’outil s’inscrivant dans un cadre précis :

Par-delà l’achat de la solution et l’impact budgétaire qui en découle, d’autres paramètres doivent être pris en compte :

« La prise en charge financière de l’outil est un facteur important pour les médecins et pour les patients, même si ce n’est pas gratuit, puisqu’il s’agit d’argent public. Ce qui est tout aussi déterminant, c’est l’accompagnement global. Les démarches de mise en œuvre de l’outil, la formation initiale et le suivi assurés par la CPTS, grâce à des interlocuteurs qu’ils connaissent, est une garantie pour les médecins, notamment pour ceux parfois isolés dans leur exercice en territoire rural. De plus, cette prise en charge d’un outil commun par la CPTS pour l’ensemble d’un territoire, permet une harmonisation des pratiques et facilite les organisations de parcours. »

L’équipe de la CPTS Loire – Val d’Yonne – Morvan 

 

 

Pour en savoir plus : Co-écrit avec notre partenaire Easis, le livre blanc 2020 détaille 12 bonnes pratiques des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, illustrées par les témoignages des acteurs précurseurs de ces dispositifs.

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