Le dépistage du cancer du sein, recommandé dès 50 ans, permet de détecter précocement les anomalies et d’augmenter les chances de survie. Chaque étape compte dans le dépistage, qu’il s’agisse des modalités d’examens à prévoir ou des résultats possibles. Découvrez aussi comment Medaviz, via son partenariat avec Dépist&Vous, propose un accompagnement personnalisé pour aider les femmes à chaque étape de ce parcours essentiel.
Le dépistage du cancer du sein permet de sauver des vies, et nous avons tous un rôle à jouer pour encourager les femmes à participer à ce programme.
Accessible et recommandé pour les femmes dès 50 ans, la détection précoce du cancer du sein permet à 99 femmes sur 100 une rémission de 5 ans après le diagnostic. Cependant, beaucoup de femmes hésitent à se faire dépister, souvent par manque d’information ou par appréhension des examens. Tous les acteurs de la santé, notamment les complémentaires santé, jouent alors un rôle important pour sensibiliser et accompagner les patientes et leurs proches.
Comment se passe le dépistage du cancer du sein ?
Le programme de dépistage
Le programme de dépistage organisé vise à assurer une détection précoce du cancer du sein pour toutes les femmes de 50 à 74 ans, sans attendre la découverte d’une grosseur. Ces étapes aident également à mieux appréhender les rendez-vous de façon plus sereine et à s’y préparer au mieux.
À partir de 50 ans, toutes les femmes reçoivent une invitation de l’Assurance Maladie à réaliser une mammographie de dépistage. Cet acte est réalisé par un radiologue agréé disponible parmi une liste jointe au courrier, et également sur le site ameli.fr.
Prévention : faciliter le dépistage du cancer du sein avec Medaviz
La réalisation des examens de dépistage
Pour détecter le cancer du sein, plusieurs examens sont réalisés dans le cadre du dépistage.
Mammographie et examen clinique
La mammographie est l’examen clé du dépistage qui consiste à réaliser une radiographie des seins avec un système numérique qui traite les images pour une plus grande précision.
- Le radiologue communique les premiers résultats dès la fin de la consultation.
- Dans le cadre du dépistage organisé, les clichés sont également transmis à un second radiologue pour une seconde lecture.
- Les résultats finaux vous sont envoyés ainsi qu’à votre médecin traitant par courrier.
En cas d’anomalies détectées, des examens complémentaires (échographie, biopsie) peuvent être nécessaires. Ceux-ci sont pris en charge par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé aux conditions habituelles de remboursement.
Comment se préparer à la mammographie ?
- Éviter certains produits : ne pas appliquer de crèmes, poudres, parfums ou déodorants sur la poitrine le jour de l’examen. Ils peuvent altérer les images.
- Choisir les bons vêtements : préférez un pantalon plutôt qu’une robe, avec un haut qui s’ouvre facilement pour faciliter l’examen.
- Retirer les bijoux : les bijoux peuvent gêner les appareils et fausser les images.
Quelle est la place de l’échographie mammaire ?
Dans certaines situations, une échographie mammaire est demandée pour compléter la mammographie, notamment lorsque la densité des seins complique l’interprétation de celle-ci. Cet examen est également pris en charge dans les conditions habituelles par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé.
Et pour les femmes avec des antécédents familiaux ?
Les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire, ou présentant certains facteurs de risque génétique (mutations BRCA1 ou BRCA2), bénéficient d’un dépistage spécifique et d’une exonération du ticket modérateur pour les examens recommandés.
Prévention, quelle stratégie adopter pour les mutuelles ?
Résultats possibles après la réalisation du dépistage
Les résultats peuvent indiquer différentes situations :
- Pas d’anomalie détectée : aucun suivi supplémentaire n’est nécessaire, et la patiente pourra reprendre un rendez-vous de dépistage dans deux ans.
- Résultat incertain : dans certains cas, des images complémentaires peuvent être demandées, notamment d’une échographie, pour confirmer le diagnostic.
- Suspicion d’anomalie : une consultation de suivi est alors nécessaire pour des examens plus approfondis. Cela concerne en moyenne 90 femmes sur 1 000.
Bilan complémentaire lorsque le diagnostic de cancer du sein est posé
Des examens complémentaires sont alors nécessaires pour affiner le diagnostic et déterminer le meilleur plan de traitement pour la patiente :
- L’échographie mammaire permet de mieux caractériser la tumeur, en particulier sa taille, sa forme et sa localisation exacte.
- L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) et la biopsie évaluent plus finement l’extension de la tumeur et rechercher d’éventuelles autres lésions. La biopsie est également un examen clé qui permet d’identifier le type de cancer, sa nature (hormono-dépendant ou non) et son agressivité.
- Une équipe de professionnels de santé spécialisée en oncologie (radiologues, chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, etc.) établit le plan de traitement personnalisé. Il inclut les options thérapeutiques, comme la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou encore des thérapies ciblées.
- Un soutien psychologique par un psychologue et une orientation vers des groupes de soutien et des associations de patientes est aussi essentiel dès l’annonce du diagnostic et pendant toute la prise en charge.
Le soutien de Medaviz pour encourager le dépistage du cancer du sein
Via Dépist&Vous, nous proposons un accompagnement personnalisé pour le dépistage du cancer du sein, accessible directement depuis l’interface sans création de compte :
- L’adhérente remplit un questionnaire pour déterminer son niveau de risque.
- En fonction du profil de risque, un médecin lui enseigne l’auto-palpation des seins, échange sur les facteurs de risque personnels, et offre des conseils adaptés.
- Medaviz fournit une liste de radiologues agréés, facilitant ainsi la prise de rendez-vous pour une mammographie ou d’autres examens de dépistage.
Ce dispositif permet aux adhérentes des organisations partenaires de mieux comprendre le dépistage, de se sentir accompagnées à chaque étape et d’accéder rapidement aux soins nécessaires.
Psychiatre-addictologue, diplômée en victimologie. Après des études à l’université de Besançon, Claire se passionne pour les nouvelles technologies et se lance dans la télémédecine et le journalisme médical en 2015. Elle collabore avec Medaviz depuis ses premiers pas.
Vous pouvez retrouver la déclaration des liens d’intérêts de l’auteur du texte ici.