Que vous partiez en vacances, soyez malade, en formation continue ou submergé(e) de travail, les raisons ne manquent pas pour trouver un remplaçant ponctuel ou régulier au cours de l’année.
Pour vous aider à y voir plus clair, Medaviz vous propose 5 bonnes pratiques pour organiser vos remplacements :
1. Trouver son remplaçant
Un remplaçant peut bien sûr être un docteur en médecine, mais aussi un étudiant en médecine ayant validé un nombre de semestres déterminé en fonction de la spécialité suivie, au titre du troisième cycle des études médicales en France. Tout remplaçant doit aussi être titulaire d’une licence de remplacement dans la discipline concernée et inscrit au tableau de l’Ordre.
De nombreux sites spécialisés permettent de mettre en lien les médecins remplaçants et remplacés, mais il est aussi possible de se rapprocher de son conseil départemental, de déposer une annonce en ligne ou même de faire appel à un « chasseur de têtes » dans ce domaine.
2. Faire le point sur le contrat de remplacement
Une fois le remplaçant trouvé, un contrat est obligatoire pour organiser l’activité professionnelle des deux parties. Il doit mentionner non seulement l’identification des praticiens, la durée du remplacement (avec la possibilité de prolonger grâce à un avenant, sauf pour un interne en médecine dont la durée ne peut être supérieure à 3 mois), ainsi que les modalités de consultation.
Il incombe au titulaire (le médecin remplacé) de garantir la continuité des soins à sa patientèle, c’est pourquoi les horaires et les modalités de consultation doivent être mentionnés. Les autres mentions du contrat concernent l’utilisation des feuilles de soins et des ordonnances, qui peuvent être utilisées par le remplaçant en barrant son nom et en annotant le sien en dessous.
3. Discuter de la rétrocession des honoraires
Si le pourcentage de rétrocession, établi entre 50 et 100 %, doit être clairement indiqué sur le contrat de remplacement entre les médecins, il doit être décidé avec l’accord des deux parties. Ces dernières années, le montant se situe entre 70 et 80 %, et peut parfois atteindre 100 %.
C’est une fois le remplacement terminé que le médecin remplacé reverse la somme correspondante.
4. Informer l’Ordre
Le médecin remplacé doit informer par écrit son Conseil de l’Ordre, en précisant les coordonnées de son remplaçant, ainsi que la date de début et la durée du contrat. À l’issue du remplacement, chacune des parties, y compris le Conseil de l’Ordre, conserve une trace de cette activité.
5. Partir l’esprit tranquille
Le médecin remplacé doit cesser toute activité médicale libérale ou salariée pendant la durée de son remplacement. Cependant, avant de partir, il doit informer sa patientèle de son absence et de son remplacement, sans oublier de permettre à son remplaçant d’accéder au logiciel de gestion du cabinet, qu’il s’agisse du logiciel métier ou de réservation des rendez-vous le cas échéant.
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En savoir plus : « Le remplacement d’un médecin » du CNOM, disponible sur https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/carriere/remplacement-dun-medecin
Psychiatre-addictologue, diplômée en victimologie. Après des études à l’université de Besançon, Claire se passionne pour les nouvelles technologies et se lance dans la télémédecine et le journalisme médical en 2015. Elle collabore avec Medaviz depuis ses premiers pas.
Vous pouvez retrouver la déclaration des liens d’intérêts de l’auteur du texte ici.