Pourquoi avons-nous choisi d’aborder ce thème ?
Avant tout parce que Medaviz est un acteur de télémédecine. Nous avons créé la société en 2014 et depuis cette date, dans le cadre même de notre activité, nous faisons constamment face à l’empilement des sujets économiques et financiers.
À l’origine, la télémédecine se concrétisait principalement par des financements d’expérimentations, des Articles 51. Puis la téléconsultation est entrée dans le droit commun en 2018, ce qui a aussi ouvert la notion des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) avec des financements dédiés.
En prenant un peu de recul, nous voyons les nombreuses réflexions autour de la tarification en ce moment : la tarification à l’acte (T2A) est-elle la juste façon de rémunérer ? Que penser des expérimentations autour de la capitation ?
De manière plus globale, le Ségur a injecté beaucoup d’argent dans le système, et en pleines négociations conventionnelles, nous observons les nombreuses demandes des médecins eux-mêmes.
Avec 226,7 milliards € de consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) en France en 2021 (soit environ 3 300 € par Français) pris en charge à 80 % par l’Assurance Maladie, à 13 % par les assurances complémentaires, à 7 % par les ménages et à 0,4 % par l’Aide Médicale d’État, la question du financement du système de santé est au cœur des priorités des acteurs du soin.
Alors nous nous sommes posé la question : et si on devait s’arrêter et tout repenser à zéro, que ferions-nous ?
Au sommaire
– 4 axes d’amélioration face aux enjeux structurels, Elisabeth Hubert, Ancienne Ministre, Présidente de la FNEHAD
– Innovation et performance pour favoriser l’égal accès aux soins, Vincent Harel, Président de Mercer France
– La qualité, (futur) indicateur clé du financement de la santé ? Pr Guy Vallancien, Chirurgien Urologue, Membre de l’Académie nationale de médecine
– 6 questions aux experts :
- Comment faire évoluer le modèle de financement ?
- Quid de la médecine libérale ?
- Est-ce que l’augmentation de l’ONDAM n’est pas immédiatement absorbée par l’inflation ?
- Que pensez-vous des nomenclatures ?
- Quelle place pour l’offre assurantielle ?
- Les complémentaires peuvent-elles être porteuses d’innovations ?
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Directrice Générale de Medaviz. Après ses études en école de commerce, Stéphanie s’envole pour la Californie puis revient à Paris en tant que responsable marketing B2B. Elle décide ensuite de se lancer dans l’aventure Medaviz avec son frère Guillaume.
